L’avantage, ou l’inconvénient c’est selon, quand on s’occupe d’enfants en bas âge, c’est qu’on ne voit pas le temps passer et que la relation passionnée qui nous liait à l’information s’étiole peu à peu jusqu’à ce qu’on découvre un jour avec un étonnement mou qu’on n’a pas regardé un C dans l’air depuis deux ans alors qu’à l’époque il était inconcevable d’en manquer plus d’un par semaine. Et qu’en plus il ont adopté une présentatrice femme, révolution tant attendue sur ce plateau réputé machiste !
L’autre inconvénient, ou l’avantage c’est selon, quand on s’occupe d’enfants en bas âge, c’est que la moindre minute de temps libre devient un gisement d’activités aussi rare que frénétique qu’il convient de rentabiliser au maximum, par exemple en programmant des publications de post de blog étalées dans le temps, parce que s’il ne fallait publier des posts qu’au moment où on a le temps de les écrire, cette page serait encore plus amorphe qu’en 2013, c’est dire.
J’ai passé mercredi dernier dans un douillet tourbillon de couches et de biberons entrecoupé d’une mini-pause blogesque, inconsciente du reste du monde. Jeudi et vendredi sont passés dans un tourbillon de couches et de biberons entrecoupé de visionnages frénétiques des chaînes d’information en continu, et je suis restée totalement oublieuse du domaine de la bière artisanale, soudain relégué à un autre monde.
Hier, moi et mon chapeau on a pris le train pour Paris.
Cette fois-ci, je n’étais pas en retard. Mais ce qui est bien plus important, c’est que je n’étais pas la seule.
Du coup, reprendre le boulot ce matin après six mois d’interruption, c’était à la fois dur et franchement bienvenu. Et avec tout ça, je ne vous ai toujours pas présenté mes voeux, mais ça attendra encore un peu.